#SilentSunday Le banc
Un banc en bois surplombe un champ herbeux et une mer calme sous un ciel nuageux. L’endroit parfait pour la tranquillité d’un Silent Sunday…
Après l’été surchauffé de Barcelone, j’avais soif d’air frais et de grands espaces. Inverness ou Aberdeen ? Heads or Tails? Just flip a coin! Aberdeen, ce fut ! La mer du Nord devint le décor de discussions passionnées, parfois enflammées, avec Geet. Une balade dans le vent cinglant de Cove Bay, le visage humecté d’eau salée, et l’horizon à perte de vue pour refaire un monde post #NoVisa.
En descendant Balmoral Terrace, on tomba sur ce banc en bois. On eut besoin de s’y assoir, de perdre le regard dans ce lointain peint de gris bleutés, que tranchait le rouge d’un navire cargo. Il y avait là des fleurs sauvages et colorées. La route serpentait encore un peu, jusqu’au petit port. Sur un rocher battu par les vagues, un pêcheur vêtu de jaune lançait sa ligne. Sur la droite, quelques maisons. Devant l’une d’entre elles, on avait hissé un drapeau indien qui se contorsionnait dans le vent. Il avait tant affronté les éléments, qu’il en avait perdu un bout de tissu. Sacrilège pour l’un, allégorie pour l’autre.
Les mouettes, elles, chassaient le poisson en riant….
Clic, la photo #SilentSunday est toute trouvée…
#SilentSunday Le banc © 2024 Gilles Denizot
